Le fil conducteur de la révision du schéma d’aménagement proposé par l’Agglomération est basé sur le nombre de personnes et de ménages prévus d’ici les 25 prochaines années et son corollaire, la quantité d’immeubles à ériger pour répondre à ce besoin.
Nous proposons plutôt un fil conducteur axé sur la personne et sur la diversité des espèces vivantes, sur la vie quoi, comme le déclarait l’ONU.
Tous les pôles prévus au schéma sont des pôles mixtes; les résidents devraient être la priorité dans les choix à faire en matière de développement de l’agglomération, des choix à faire pour améliorer la qualité de la vie.
Et cette qualité de vie a beaucoup à voir avec l’amélioration et le retour de la nature dans nos milieux de vie, avec des quartiers à échelle humaine, où les personnes seront les premières à être dessinées sur la table à dessin des architectes, pour savoir comment elles vivront, par où passeront-elles, comment se déplaceront-elles, comment auront-elles la liberté de vivre près de chez elles, auront-elles accès à des services de qualité près de chez elles, à des commerces de proximité, à des moyens de transports collectifs partout où elles auront fait le choix de résider. Une qualité de vie qui comptera autant pour les personnes âgées que pour la population active.
Et quand on aura fini de dessiner les gens, on dessinera la renaissance de la nature autour des plans d’eau, des arbres, des oiseaux et des pollinisateurs qui pourront vivre et collaborer à adoucir la vie, à nous nourrir, à se garder à l’ombre l’été et à pouvoir marcher dehors l’hiver.
Quand on aura fini tout cela, on pourra alors dessiner les grands et petits projets de développement car la brique, le mortier et les voitures, ça passe après la vie.
Et ça, nous l’avons appris des plus grands architectes de la planète, comme GEHL Architects, une expertise du Danemark. Leur approche est celle du développement à échelle humaine, le « Human Scale ». Ils en ont fait un film que nous vous recommandons.