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De l'économie traditionnelle à l'économie circulaire

Qu'est-ce que l'économie circulaire?

L’économie circulaire est une nouvelle approche économique visant à réconcilier économie et développement durable par, entre autres, une utilisation plus efficace des ressources. En plein déploiement en Europe et en Asie, non seulement à l’échelle des nations, mais également des métropoles, régions et villes, le mouvement est émergent en Amérique du Nord. Proposant un cadre de solutions cohérent pour maximiser l’utilisation des ressources d’un territoire, il interpelle tous les acteurs de la société. Certaines solutions proposées, comme la consommation collaborative prônant le partage, l’échange et la vente d’objets entre citoyens, pourraient avoir des impacts importants sur la façon dont les citoyens vivent leur territoire. De par leur vision globale du territoire, les urbanistes seront interpellés dans le développement et le déploiement des diverses stratégies permettant une meilleure circulation des objets, des matières et des personnes, mais également une meilleure gestion des ressources sur le territoire tel que proposée par l’économie circulaire.

Comment passer de l’économie traditionnelle que nous connaissons, à l’économie circulaire?  Comment instaurer dans notre collectivité une nouvelle façon de concevoir l’économie et comment adapter nos comportements à la construction de cette nouvelle économie?

 L’organisation de la conférence sur le climat (COP21) tenue à Paris en décembre 2015 a donné une impulsion aux propositions de l’économie circulaire, lui imprimant ainsi un nouvel élan. Dès lors, le Collectif implique-action 55+ a voulu tenter de répondre aux interrogations que cette nouvelle économie suscite et en faire bénéficier l’ensemble de la collectivité de Québec.

Dev durable 500S’associant  ainsi à Villes et régions innovantes (VRIc), Réseau de l'économie circulaire, qui présentera en début d’année une politique pour le développement de l’économie circulaire au Québec, le Collectif organise une conférence « Économie circulaire : seule économie vraiment durable » le 2 février 2016. La conférence portera sur l’historique de l’économie circulaire et ses résultats positifs dans le monde. Le conférencier illustrera à l’aide de nombreux exemples en quoi l’Accord de Paris a contribué à accélérer l’implantation de cette nouvelle économie. Y seront également mentionnés et définis les divers principes et propositions de l’économie circulaire. Cette approche innovante vise une utilisation plus efficace des ressources et propose des solutions favorisant le développement des villes et des régions et l’implication citoyenne. Elle propose notamment de réintroduire dans le circuit économique, au moyen des traitements appropriés, les déchets et émissions. Bref, son objectif est « Zéro déchet, zéro effet de serre ». 

Conférence « Économie circulaire : seule économie vraiment durable, le 2 février 2016

Conférencier invité : M. Pierre Racicot, Ph. D., président-directeur général
Villes et régions innovantes (VRIc), Réseau de l'économie circulaire

Références

Déroulement de la conférence
Heure Activité
19 h 00 Mot de bienvenue et présentation du conférencier
19 h 10 Première partie de la conférence
  • L'organisation de la COP21 et ses conséquences
  • Ce qu'est l'économie circulaire,
  • Des exemples
20 h 00 Pause
20 h 15 Deuxième partie de la conférence
  • Historique et situation internationale
  • Au Québec
21 h 00 Période de questions
21 h 30 Mot de la fin

Compte rendu de la conférence

L’organisation de la conférence sur le climat (COP 21) tenue à Paris en décembre 2015 a donné une impulsion aux propositions de l’économie circulaire. Dès lors, le Collectif implique-action 55+ a voulu tenter de répondre aux interrogations que cette nouvelle économie suscite et en faire bénéficier l’ensemble de la collectivité de Québec. Le Collectif s’est associé à Villes et régions innovantes (VRIc)Réseau de l’économie circulaire, qui présentera en début d’année une politique pour le développement de l’économie circulaire au Québec. M. Pierre Racicot, président de VRIc, a prononcé la conférence.

Il a montré comment les discussions et les décisions de la COP 21 favorisent le développement de l’économie circulaire et contribuent à accélérer son implantation. En effet, les objectifs établis par l’Accord de Paris exigent que le mode actuel, d’extraire, de produire, de transformer et de jeter, soit complètement modifié en faveur d’une économie circulaire dont la matière première se trouve dans les déchets et les émissions de GES; donc viser : zéro déchet, zéro effet de serre. M. Racicot a expliqué comment cette nouvelle forme d’économie s’intègre aux collectivités locales et demande de redéfinir le rôle des États, des villes et des régions et, surtout, des institutions d’enseignement et de recherche qui peuvent développer et transférer les nouvelles technologies aux entreprises locales. En expliquant exactement en quoi consiste l’économie circulaire, M. Racicot a donné des exemples au Québec et à l’étranger et a montré comment l’économie circulaire propose un cadre cohérent pour maximiser l’utilisation des ressources d’un territoire et en quoi cette nouvelle façon de faire interpelle tous les acteurs de la société.

Les propos de M. Racicot ont été très bien accueillis par les 37 participants qui ont questionné plusieurs aspects pratiques de la mise en place de l’économie circulaire pour mieux comprendre les rôles de la municipalité, des entreprises et, surtout, des citoyens. À plus de 90 % les participants ont trouvé que le sujet était d’intérêt et que le conférencier maîtrisait bien sa matière. Les trois-quarts d’entre eux ont apprécié le dynamisme du conférencier et les interactions qu’il a suscitées. Plusieurs personnes ont exprimé leur appréciation d’avoir été informées d’un sujet nouveau en lien direct avec leurs préoccupations pour la protection de l’environnement. La seule question restée en suspens : que peuvent faire les citoyens pour favoriser la venue de l’économie circulaire?

Lucie Marmen, 8 février 2016

L'économie linéaire

Dans les pays développés, le modèle dominant est celui de l’économie linéaire, qui correspond au schéma suivant.

Ce modèle trouve aujourd’hui ses limites du fait d’un épuisement des ressources naturelles disponibles.

Lineaire

L'économie circulaire

L’économie circulaire repose sur un nouveau schéma visant à optimiser la consommation de nouvelles ressources et à réutiliser les produits avant destruction finale.

Il s'agit par exemple de rallonger :

  • les flux de matière  réemploi, recyclage
  • les flux de produits écoconception, réparation, réutilisation puis recyclage.
Circulaire

Une priorité locale : la valorisation des déchets et produits connexes industriels

AUJOURD’HUI, les déchets et produits connexes (chutes de production) représentent souvent une charge pour les entreprises :

  • Source de coûts importants
  • Mélange de matière propre et usagée en benne
  • Valorisation faible ou inexistante (enfouissement)

DEMAIN, ils représenteront UNE OPPORTUNITÉ :

  • Réduction des coûts grâce à l’identification de nouveaux débouchés
  • Facteur d’innovation et de compétitivité (conception d’éco-matériaux, labellisation environnementale, création de nouvelles activités, etc.
  • Anticipation des évolutions réglementaires (responsabilité élargie du producteur, etc.)

Compte rendu du colloque Économie circulaire, urbanisme, ville et territoire, le 8 février 2016, Montréal.

Présentation de Daniel Normandin, directeur exécutif de l’Institut de l’environnement, du développement durable et de l’économie circulaire (EDDEC), organisme créé en 2014 et relié aux HEC de l’Université de Montréal

L’économie circulaire est un type d’économie qui vise à se substituer à l’économie dite linéaire qui mène à la production de déchets. Le fait est que, d’ici 2050, la terre comptera une population de 12 milliards d’habitants et que ses besoins de consommation seront tels que même les ressources renouvelables ne suffiront plus à y répondre. La classe moyenne devrait doubler d’ici 15 ans et sa consommation est de 1,6 tonne per capita.

On parle d’économie circulaire depuis les années 1970. Ce type d’économie vise à maximiser les ressources déjà existantes, arrêter le gaspillage et cesser de jeter les matières.

Cette économie tend au développent durable. Il s’agit de faire circuler les ressources déjà dans le marché suivant un cycle visant la mobilisation, le recyclage, le réemploi, la redistribution des biens et la création de plateformes technologiques, le tout impliquant la convergence d’intérêts de toute la société, des gouvernements et des entrepreneurs. C’est une économie de collaboration entre les différents acteurs de la société; d’où une certaine difficulté d’harmonisation.

Exemples

  • Partage de l’espace : un jardin privé utilisé par une petite entreprise pour cultiver dans une cour arrière non utilisée; le propriétaire du jardin reçoit des légumes en échange et le reste de la production est vendu localement. 
  • Il s’agit là d’un exemple d’économie de fonctionnalité : on vend l’usage du produit, mais pas le produit comme tel. Comme une compagnie de nettoyage qui offrirait un service de nettoyage, mais récupérerait les solvants.
  • Autre exemple : la compagnie Philipps qui ne vendrait plus des appareils d’éclairage, mais un service d’éclairage; Michelin qui ne vendrait plus des pneus mais du kilométrage, ce qui l’obligerait à produire des pneus durables car plus longtemps ils seraient utilisés, plus la compagnie ferait de l’argent.
  • Il en serait de même pour Xerox qui récupérerait et relouerait ses machines; plus la machine est durable, plus la compagnie fait de bonnes affaires.

Les pays d’Europe et la Chine ont été les premiers intéressés par l’économie circulaire; ils ont institué des politiques encourageant ce type d’économie, le partage de données et l’offre d’incitatifs.

Présentation de Frank Scherrer, directeur de l’Institut d’urbanisme de l’Université de Montréal

L’économie circulaire se joue principalement à l’échelle des territoires, donc des villes. L’efficience d’une ville est la responsabilité de ses commettants. Les villes peuvent être des espaces de solutions gagnantes économiquement.

Les exemples de Paris et de Bruxelles : il y a en place des dispositifs de mobilisation d’acteurs pour des connaissances partagées, un diagnostic de la ville, la connaissance des nutriments biologiques et techniques sur leur territoire et un métabolisme urbain actif. La ville est un système matériel où il y a des boucles alimentaires c’est-à-dire des circuits courts entre la production, la consommation et le retour à du matériel utilisable. On y évite les prélèvements lointains.

  • On parle de la trame bleue, celle qui consiste à mettre en valeur les ressources cachées dans un but de renouvellement de l’économie locale. Par exemple, à Paris, on pratique l’échange de terrains, de matériaux de construction, de terre, etc. On y pratique le flux des matières et des acteurs. On crée ainsi un modèle collaboratif, un milieu innovateur, local.
  • C’est le concept du « help yourself » : le modèle de la ville-entreprise qui gère son eau, ses déchets, ses jardins. La ville qui consomme des matériaux et favorise l’écoconception.
  • La ville développe ainsi de nouvelles compétences relatives à la lutte au gaspillage alimentaire, au gaspillage des matériaux de construction. Elle récupère, crée de nouveaux partenariats et  développe une économie urbaine en mettant en lien ses services environnementaux et ses services économiques; elle s’implique dans les start-ups.
  • La ville élimine les risques par des circuits courts.

Panel : volet citoyens et entreprises

L’économie collaborative et l’agriculture urbaine par Mélanie McDonald, professeure de design, Université de Montréal 

Il s’agit là d’une stratégie de redistribution. 70 % de l’eau potable va à l’alimentation. La production alimentaire issue de l’agriculture urbaine est réinvestie dans les villes. Par des jardins communautaires, des jardins collectifs, des terres agricoles en ville. L’agriculture urbaine à Montréal est en plein essor. On distribue des paniers d’alimentation provenant de la culture locale. L’Aquaponie -  une forme d'aquaculture intégrée qui associe une culture de végétaux en « symbiose » avec l'élevage de poissons - est très utilisée;  tout est récupéré dans la production des aliments par un circuit interne.

Il s’agit de combattre le gaspillage; comme, en moyenne, un sac d’épicerie sur quatre serait jeté, il convient donc de redistribuer les produits périmés mais encore comestibles. Les légumes moches, par exemple, c’est-à-dire ceux qui ne répondent pas aux critères esthétiques du marché conventionnel.

Exemples
  • À Paris, le concept OPTIMIAM  dans le domaine de la boulangerie. C’est la cuisine de partage, la cuisine collective, la location d’outils de cuisine; et La Cocina, la mise en marché collective de leurs produits.
  • Autre exemple : le Real Food : une structure collective de la restauration.

Les Fablabs par Julien Lamarche, président de La Fabrique, Sherbrooke

Le concept de Fablab en est un de partage des outils et des espaces pour créer des ateliers où chacun fait sa production artisanale ou offre ses services avec des outils partagés. L’un des objectifs est de remettre les artisans locaux au cœur de l’économie des villes. Il s’agit aussi de recherche et développement citoyen.

L’idéal serait d’avoir un FabLab par quartier.

Communauto par Benoît Robert, président

Les jeunes sont de moins en moins propriétaires d’automobiles; ils ne s’identifient pas par rapport à la voiture. Paradoxalement, il y a de plus en plus de voitures sur le marché.

Par ailleurs, il est démontré que pour 82 % des gens, l’usage d’une voiture est plus important que de posséder soi-même une voiture.

La ville de Helsinki, par exemple, travaille à bannir l’usage de la voiture en ville.

Discussion du panel sur les nouveaux modèles d’affaires

Les nouveaux modèles d’affaires sont à l’effet que le citoyen participe à l’économie.

La discussion débute par une question : Dans un contexte d’économie circulaire, la rue Sainte-Catherine, cela donnerait quoi?

Le panel n’a pas vraiment répondu à cette question. Par ailleurs, la fabrication de pièces pour réparer les appareils électroniques au lieu de les jeter et en acheter d’autres a été suggérée.

On mentionne l’exemple du projet New York où la valeur des services que nous rend la nature, dans ce cas les milieux humides, sont évalués monétairement. Voir le site.

Selon le mouvement des FabLabs, d’ici 2050, les villes pourraient être autonomes au plan de l’énergie et des aliments.

Panel gestion municipale et territoire

Pascale Rouillé,directrice de l’aménagement, Vinci Consultants, experte en génie, ruissellement de l’eau

La gestion de l’eau est un catalyseur de la démarche durable, un médium pour le développement durable. La gestion des déchets est son métabolisme. Exemple de réhabilitation d’un site industriel (Services Dickson).

Autre exemple, les circuits interbassins de la ville de Mercier, des espaces d’infrastructures qui deviennent des espaces de qualité pour les citoyens. Il s’agit dans ce cas de 11 bassins reliés et intégrés à une place publique.

Autre exemple, le marché public à Longueuil comportant un programme d’entretien de la gestion de l’eau.

Laurent Sprentels, ingénieur, École polytechnique, Université de Montréal

La création de débouchés pour les matières et l’énergie.

L’exemple est donné de conduits souterrains servant à la collecte de déchets à Varennes.

L’exemple de la ville de Copenhague où un parc a été aménagé tout autour de l’incinérateur.

L’idée de créer des dalles de sol à partir des déchets de construction. On transforme en poudre les déchets de la voirie pour les reconvertir en dalles.

La création en ville de réseaux de chaleur pour développer de l’énergie.

Martin Damphousse, maire de Varennes (population de 21 000 habitants)

L’économie circulaire fait maintenant partie du vocabulaire des municipalités. Avec, par exemple, la biométhanisation et le biocarburant.

Exemple de Énerkem en thermochimie :

La ville de Varennes reprendra ce modèle d’Énerkem pour viser 0 déchet.

Varennes utilise un système d’éclairage à DEL et encourage l’usage de la voiture électrique avec 7 bornes disponibles en service gratuit.

La bibliothèque est à 0 consommation d’énergie : panneaux solaires.

La densification autour du seul terrain libre est d’immeubles de 10 étages maximum. (Lors de la période de questions, on a demandé en quoi une telle mesure était considérée comme mesure de progrès en banlieue. Le maire a répondu que personne ne s’était plaint de cette mesure.)

À Varennes, il y a un marché tous les mercredis.

Déploiement de l’économie circulaire sur un territoire, Thierry Maraishall, de la Ville de Paris

L’exemple de Paris
  • Volume d’import de matières à Paris : 10 M de tonnes dont 20 % sont des aliments.
  • Paris a un plan stratégique pour 0 déchet alimentaire.
  • Paris veut se réinventer avec son agriculture urbaine
  • Un budget participatif de 5 % est dédié aux projets citoyens.
  • Beaucoup de ces projets relèvent de l’économie circulaire; ils visent la lutte contre le gaspillage et le réemploi.
  • Des logements utilisent la géothermie pour le chauffage.
  • 25 % du territoire est végétalisé.
  • Il y a une agence d’écologie urbaine :
  • Les projets d’architectes également y sont axés sur l’économie circulaire.

L’objectif est d’augmenter les flux internes dans la ville, c’est-à-dire conserver les matières qui y entrent et les transformer pour autre usage après qu’elles aient été utilisées.

Cela exige une collaboration entre tous les acteurs dans un esprit d’anticipation de l’avenir et des marchés. À cet égard, l’échange de terres entre les divers acteurs est important.

Pacte du Grand Paris pour l’économie circulaire

Avec 14 autres collectivités d’Île-de-France, Paris s’engage à promouvoir l’innovation environnementale et l’économie circulaire.

Face au défi global du dérèglement climatique, les collectivités locales doivent être des pionnières dans l’innovation environnementale. C’est pourquoi Paris et 14 collectivités métropolitaines ont décidé de co-organiser les États généraux de l’économie circulaire et de signer, le 16 septembre 2015, un Pacte du Grand Paris pour l’économie circulaire, à travers lequel elles s’engagent à mettre en œuvre rapidement des actions concrètes pour impulser l’économie circulaire dans le Grand Paris, notamment :

  • Échanger sur les bonnes pratiques pour une commande publique socialement et écologiquement responsable;
  • Lutter contre le gaspillage alimentaire;
  • Développer les agricultures urbaines et périurbaines;
  • Développer les logiques de valorisation des déchets;
  • Créer une charte commune de l’éco-construction;
  • Élaborer une charte commune d’événements écoresponsables.

Il est à noter que c’est sous la pression des citoyens de Paris que la mairesse de Paris a fait de l’économie circulaire un enjeu électoral; c’est que les citoyens désiraient l’élaboration d’un tel scénario de vie.

L’implantation se fait par quartier. Pour commencer la trajectoire, il faut d’abord recenser tout  ce qui entre dans le quartier et tout ce qui en sort; ensuite travailler avec cette matière en vue d’en doubler l’efficacité, de la faire durer deux fois plus longtemps.

Ex. : Donner une autre vie aux meubles par le travail d’artisans locaux.  

 Le plan est intégré au processus de plainte de la Ville.

L’économie circulaire est le 5e pilier du développement durable. Ce n’est pas un concept c’est une méthodologie d’action, un moyen.

Travail en atelier, Nathalie Coaticook, Design, Université de Montréal

Quatre groupes sont formés. Il s’agit d’inventorier les ressources d’un quartier. Les participants sont invités à identifier des projets locaux, des initiatives pour trouver des exemples inspirants.

Dans un quartier, il faut en effet pouvoir déterminer quelles sont les ressources qui y existent pour pouvoir créer des indicateurs et des mesures de performance. Ce sont des outils d’urbanisme.

On réfère à l’auto-partage, l’emploi lié à ces innovations, les initiatives de Climat-Montréal.

Plénière de fin de rencontre 

Il n’y a pas eu beaucoup d’exemples donnés d’initiatives en économie circulaire. Par ailleurs, les urbanistes ont fait valoir qu’ils avaient dû être les porteurs du développement durable, sans en avoir les ressources. De même, ils se voient maintenant désignés comme les porteurs de l’économie circulaire sans en avoir les moyens ni le temps.

Il est également souligné que les villes devront se donner les moyens de trouver d’autres sources de revenus que l’immobilier pour faire travailler tout le monde et avoir accès à la créativité de l’intelligence locale.

On mentionne également que l’économie circulaire n’est pas qu’un concept mais qu’elle est une forme d’économie qui doit être rentable économiquement et générer des emplois payants localement.

Étaient présents : 150 participants, principalement membres de l’Ordre des urbanistes, mais aussi du public en général dont un membre du Collectif implique-action 55+ et la présidente du Réseau des accorderies.

Par Mireille Bonin, membre du Collectif implique-action 55+

L'Ordre des urbanistes du Québec. Économie circulaire, urbanisme, ville et territoire, 8 février 2016 à Montréal.

Références et organisations d'intérêt

Les organisations suivantes proposent des définitions, colloques et de l'information sur l'orgine de l'économie circulaire et son application dans différents secteurs d'activités :

Date de dernière mise à jour : 06/04/2020

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