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Commentaires sur le schéma d'aménagement et de développement de l'Agglomération de Québec 2016-2040

Agencer les rythmes de vie collectifs et individuels par la prise en compte de la temporalité dans l’aménagement du territoire

Ce document a pour objectif d’introduire des idées pour soutenir les discussions citoyennes autour du projet de schéma d’aménagement et de développement de l’agglomération de Québec (SAD). Il est le fruit des réflexions et des lectures d’une citoyenne pour qui la participation à l’amélioration de la qualité de vie en ville est essentielle.  Ce document n’a aucune autre prétention.

Marie-Christine Boulanger
9 juin 2016

Contexte

Le schéma d’aménagement et de développement (SAD) se situe au cœur même des grands principes qui guideront les décisions d’aménagement de l’agglomération de Québec pour les 25 prochaines années. Par le fait même, il aura un impact majeur sur la qualité de vie des citoyens pour une période s’étalant sur plus de deux décennies et des répercussions encore plus étendues.

Le SAD constituera le point de convergence entre les grands principes; les orientations gouvernementales et le Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) d’une part, et d’autre part, de la mise en œuvre des grands projets qui s’actualisent dans les Plans d’urbanisme (PDAD) et les programmes particuliers d’urbanisme (PPU).

Le SAD s’appuie sur plusieurs Politiques et plans sectoriels existants et sur le Plan de mobilité durable. Il exprime également la volonté de s’inscrire dans l’esprit de la loi québécoise sur le développement durable, donc de reposer sur les piliers du développement durable et les multiples déclinaisons issues de la jonction de ces trois assises.

Rapport de consultation et présentations du 2e projet

La Commission consultative sur le schéma d'aménagement et de développement a déposé le 9 mars 2017 le rapport de consultations publiques sur le premier projet de Schéma d’aménagement et de développement révisé (SADr) et annonce les dates des consultations réglementaires sur le second projet, qui auront lieu ce printemps. 

De grandes orientations structurantes

Le SAD se décline en 6 grandes orientations qui en constituent les principes directeurs. Sous ces orientations, on retrouve de grands objectifs et des politiques, procédures, directives ou autres mesures administratives, inscrites sous la section « Ce que le schéma prévoit ». Une fois le processus de consultation complété auprès de l’ensemble des parties prenantes, ils seront le reflet d’un consensus sur la direction à prendre en ce qui a trait à la planification territoriale de l’agglomération de Québec pour plusieurs années à venir.

Après une première lecture du document, les éléments associés au volet économique semblent ressortir davantage, bien qu’il y ait des objectifs touchant les volets environnement et social, dans une mesure plus discrète.

Les villes modernes ont beaucoup de défis à relever et de responsabilités envers les citoyens actuels et futurs. Elles se doivent d’être vertes, sécuritaires, novatrices, nourricières; œuvrer  à l’amélioration de la qualité de vie de leurs habitants en même temps qu’elles doivent assurer une prospérité économique tout en préservant la possibilité de développement et de survie des générations futures. Communauteresidentielle 500

Quelles que soient les développements à venir, s’ils veulent recevoir les qualificatifs d’équitable, de viable et de vivable, ils devront tenir compte, non de façon optionnelle et aléatoire des changements climatiques, mais de façon obligatoire et constante. Parce qu’aujourd’hui « penser global et agir local » est une question de survie. Dans ce projet de SAD, il y a beaucoup d’éléments qui permettront d’agir en ce sens. D’ailleurs, la référence aux villes de Portland et de Lyon, comme source d’inspiration est de bon augure.

Ces deux villes constituent des modèles, entre autres, sur la concertation entre élus, administration municipale et l’ensemble des parties prenantes. Ces deux villes ont mis en place au fil du temps, des mécanismes de communications ouverts permettant aux acteurs de s’inter-influencer et des  actions concrètes pour améliorer, tant la qualité de vie des citoyens, la fluidité des transports, l’engagement sociétal des entreprises, et particulièrement pour la ville de Portland (la plus verte aux États-Unis!), la prise en compte des principes de développement durable dans toutes les sphères de la vie urbaine et ses multiples rythmes.

La notion de temporalité et celle de spatialité : l'amalgame pour placer l'humain au coeur des projets de développement en aménagement du territoire

Aborder le thème de la prise en compte des rythmes de vie des habitants de la ville et de ceux qui chaque jour ou sur une base hebdomadaire, viennent de la périphérie et des villes et MRC limitrophes pour leurs diverses activités, ajoute une dimension essentielle à la planification de l’aménagement du territoire, soit l’humain. La ville de Lyon offre un modèle intéressant de prise en compte des rythmes humains à grande échelle et des temps de la ville dans la planification de grands projets et développements.

La ville de Portland aussi, bien que non spécifiquement nommée ainsi, inclut cette dimension dans les nombreuses études et concertations (municipalité-citoyen-secteur économique, société de transport), avant les prises de décision importante concernant l’aménagement de son territoire. Son modèle d’aménagement du territoire, Modèle TOD (transit-oriented development) garanti la prise en compte de tous ces aspects dans un modèle de développement responsable.

Le chapitre 2 du SAD explique sur quelles dimensions sont appuyés les fondements du schéma. Le concept d’organisation spatiale, la mobilité durable appuyée sur les précédents schémas et les « corridors structurants ». On vise à répartir la croissance et les équipements sur le territoire, plus près des lieux de résidences, en voulant réduire les distances à parcourir quotidiennement par une partie de la population et à réduire les déplacements automobiles. Le concept d’organisation spatiale inclut aussi les milieux spécialisés; aires industrielles et commerciales et les campus technologiques (spécialisés, à rayonnement régional ou suprarégional, …).

Et si on ajoutait le concept de temporalité à celui de spatialité pour trouver de nouvelles solutions aux problèmes de chevauchement des temps sociaux, individuels et territoriaux.

Il faut cesser de faire du développement dans lequel les besoins des humains ne sont pas pris en compte dès le départ.  En prenant en compte des besoins, en s’inspirant par exemple du modèle TOD et de celui de l’ajout de la dimension du temps dans la façon de faire l’aménagement du territoire, on se rapproche de cet objectif.  Les facteurs ayant introduit la complexité et la multiplicité des éléments à prendre en compte dans la planification et l’aménagement du territoire des villes sont multiples; citons l’étalement urbain qui rend les déplacements difficiles, la vitesse exponentielle des développements technologiques et des communications qui réduisent la frontière entre les différents rythmes de la vie (la vie professionnelle s’insinuant dans la sphère privée en tout temps). Le manque de services et de commerces de proximité dans tous les quartiers générant beaucoup de déplacements erratiques qui se recoupent et se croisent souvent dans une même journée, etc.

L’extrait suivant d'un article intitulé Penser les humains ensemble. Aménager les rythmes : politiques temporelles et urbanisme par Sandra Mallet, urbaniste et professeur à l’université de Reims, illustre bien ce propos.

Le développement technologique induit des temps artificialisés et perturbe les rapports traditionnels des individus au temps et à l’espace (Ascher, 2003). La rapidité grandissante de la transmission des communications ancre les échanges dans une sorte de processus continu et sans interruption. Le « temps réel » n’ordonne plus uniquement le monde industriel, mais s’immisce de façon progressive dans le quotidien. Les individus sont dorénavant accessibles en permanence et une sorte de brouillage apparaît entre les périodes de travail et de non-travail. Les transports, toujours plus performants, reconfigurent les distances entre les lieux qui se mesurent désormais plus en termes de durée que de kilomètres….

…Cette accélération se définit comme l’augmentation du nombre d’épisodes d’actions ou d’expériences par unité de temps. Elle est liée à la réduction des ressources temporelles : objectivement, l’accélération du rythme de vie représente un raccourcissement ou une densification des épisodes d’action. […] elle se traduit, subjectivement […] par une recrudescence du sentiment d’urgence, de la pression temporelle, d’une accélération contrainte engendrant du stress, ainsi que par la peur de « ne plus pouvoir suivre » (Rosa, 2010, p. 103).

L’ensemble de ces évolutions temporelles reconfigure la géographie urbaine, les façons de pratiquer l’espace et les attentes des habitants.

Citons, comme autre exemple, le concept de quartier 20 minutes de la ville de Portland et son développement axé sur le transport en commun (TOD). Cette façon de planifier vise à régler les problèmes de déplacements et les lacunes dans les services de proximité, évitant l’accroissement de l’utilisation du transport individuel. Le modèle TOD est plus près de l’idée d’agencement des rythmes des individus et des rythmes de la ville, toujours dans une vision de développement durable puisque celle-ci semble faire partie de la culture de la ville de Portland et de ses citoyens. Les avantages de prévoir les développements majeurs en partenariat et en concertation entre tous les acteurs comportent plus d’avantages que d’inconvénients.  Le succès de la ville de Portland en aménagement démontre bien l’importance de renforcer les mécanismes de concertation et même d’en créer de nouveaux.

À Québec, il existe des quartiers où il est possible d’avoir accès à pied ou en transport actif ou en commun à des commerces et services de proximités; pourquoi ne pas les bonifier et étendre cette qualité de vie à d’autres quartiers aussi.

Faciliter les accès, les déplacements, les vocations multiples : commerces, restaurants, épiceries de quartier, halles, bibliothèques municipales, places publiques, parcs urbains, etc.

Adapter cette idée de quartier 20 minutes à la Ville de Québec en valorisant les commerces et services de proximité, les nouvelles formes de travail (espace de « coworking »), garderie située de façon stratégique et adaptée au besoin des parents et des enfants, ou toutes autres idées permettant d’améliorer la qualité de vie et le vivre ensemble.

Ajouter cette dimension de temporalité à l’aménagement spatial du territoire pour mieux agencer les développements et les grands projets avec les déplacements sur le territoire est incontournable. Pour l’environnement, pour une gestion efficiente des investissements en infrastructure, mais aussi pour la santé physique et la résistance au stress de ses habitants. Il est prouvé par de nombreuses recherches, tant en Europe qu’en Amérique du Nord, que l’accélération des différents rythmes quotidiens a un impact majeur sur la qualité de vie, la santé physique et mentale des citoyens, le sentiment d’urgence constante est néfaste pour plusieurs.

Cela a également beaucoup de conséquences sur la conciliation travail-famille pour les jeunes adultes et sur la gestion des déplacements quotidiens pour les citoyens plus âgés (recours à divers services publics, médicaux, les loisirs, s’occuper des petits enfants et cumuler parfois en même temps le rôle d’aidant naturel). Il faut considérer que les personnes vieillissantes doivent délaisser graduellement l’utilisation de l’automobile, il devient alors plus difficile pour eux de se déplacer, puisque l’offre de services en transport en commun ne concorde pas toujours avec leurs besoins, mais aussi les modes de déplacements offerts n’offrent pas non plus un éventail de choix modulable.

La prise en compte des rythmes de vie dans l’aménagement du territoire

La ville de Lyon a implanté les politiques temporelles depuis 2003.  Après plus de 13 ans, plusieurs réalisations novatrices sont issues de ces nouvelles façons de faire l’aménagement du territoire. Cette vision a permis de :

  • partir des usages et promouvoir des services qui permettent de mieux concilier les temps de vie;
  • améliorer la qualité de vie quotidienne des habitants en réduisant les dysfonctionnements issus des rythmes urbains en termes de services, de mobilité et d’usages de la ville;
  • décloisonner les pratiques en mobilisant l’ensemble des acteurs économiques, sociaux, institutionnels et universitaires.

Tel que mentionné par Chris Beyer et Dominique Royoux dans leur article « L’aménagement temporel territorial : repenser les territoires en conjuguant espace et rythmes », publié dans la revue Métropoles,

…les dysfonctionnements du territoire ne viennent pas uniquement de ses dynamiques socio-spatiales ou économiques, mais de ses différences de rythme, cette nouvelle action publique met l’accent sur une dimension souvent ignorée du développement territorial : le temps. La régulation des différents temps sociaux et territoriaux devient une préoccupation publique et privée majeure dans un souci d’amélioration de la qualité de vie de la communauté dans son ensemble…

…Repenser les projets d’aménagement en intégrant simultanément l’espace et le temps : les conditions d’une participation citoyenne renforcée Introduire de nouvelles formes de participation et de nouveaux instruments pour réaliser une lecture critique des réalités spatio-temporelles d’un territoire, modifier les règles du jeu pour aborder la planification et les problèmes locaux, telles sont les caractéristiques majeures des politiques temporelles. Leur caractère transversal et participatif constitue des éléments forts de leur argumentaire…

Penser l’aménagement de l’espace sous l’angle temporel, c'est concevoir des espaces publics, des bâtiments et équipements, des services et des transports dont la morphologie est évolutive selon les temporalités et les usages différenciés. Cela revient à mettre à l’honneur un urbanisme qui prend en compte la multiplicité des temps sociaux, la polychronie des lieux et la polyvalence séquentielle des espaces.

En France, il existe aussi une communauté d’apprentissage, Tempo Territorial. Cette organisation a mis en place une structure qui facilite l’échange, le partage, l’apprentissage, la mutualisation, la coopération entre acteurs des politiques temporelles. Voici un extrait Travail et temps sociaux, Tempo Territorial d’un des nombreux documents publiés sur le sujet.

Les mutations des structures du temps de travail (flexibilité, irrégularité, fragmentation, non-prédictibilité, rétivité à la mesure) ont mis sur l’agenda européen et des différents états membres, mais également de façon pressante au sein de l’ensemble des organisations de travail, publiques ou privées, la question de l’articulation entre temps de travail et temps hors travail : en effet, la façon dont est organisé, régulé le temps de travail non seulement a des répercussions au regard de ce temps lui-même ainsi que sur les temps qui lui sont directement liés (temps de transport par exemple), mais également sur la façon dont est organisé et vécu le temps hors travail (par exemple,( …)
…Les contraintes temporelles apparaissent de plus en plus prégnantes dans les activités de travail comme dans les activités liées à la vie familiale ou à la vie sociale, elles aussi marquées par un processus d’individuation. L’accès aux services demande, généralement, de se déplacer, de synchroniser son temps avec les horaires d’ouverture des établissements qui en assurent la fourniture. La vie urbaine ou suburbaine provoque l’éloignement de plus en plus important du lieu de travail avec le lieu d’habitation ; le travail, lui-même se décompose souvent en des phases organisées sur plusieurs sites exigeant une multiplication des déplacements… Bref, les enjeux temporels, ceux qui relèvent de l’accessibilité et de la mobilité, sont au cœur du développement économique, social, écologique de nos sociétés postindustrielles.
…Les temps vécus, les pratiques de la vie quotidienne se déroulent ainsi au sein de cadres temporels constitués par les systèmes d’horaires dont l’articulation se synthétise en ce que nous appelons l’organisation sociale du temps. C’est l’interaction entre ces temps vécus et cette organisation sociale du temps qui constitue l’enjeu structurant des politiques temporelles locales.

À Québec, le Parc technologique est un exemple concret de la philosophie derrière la prise en compte des rythmes dans l’aménagement.  Cette communauté d’affaires innovante a mis en place une équipe qui assure des services exclusifs et sur mesure, en plus d’offrir un milieu de vie distinct. Elle offre plusieurs services aux employés du Parc. Par exemple, Écovoiturage est une plateforme qui permet de jumeler des travailleurs pour voyager ensemble, mais ce qui est un exemple à exporter dans les autres lieux à forte concentration de travailleurs pour faciliter le plus la vie des employés et réduire les déplacements,  ce sont les mesures de conciliation travail-vie personnelle, entre autres une garderie ouverte de 7 h à 18 h pouvant accueillir 160 enfants et qui est exclusivement réservée aux travailleurs des entreprises du Parc techno.

Pouvoir planifier des garderies près des lieux de travail aiderait à réduire les déplacements multiples des parents au quotidien, donc d’avoir un impact positif sur le transport en plus d’accroitre la qualité de vie. C’est un exemple intéressant de la prise en compte des rythmes.

Au Québec, l’Enquête québécoise sur des conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail (EQCOTESST)  a fait ressortir que seulement 8.8 % des salariées avait accès à une garderie en lieu de travail. C’est très peu. 

Dans les politiques temporelles, la mise en place de garderies à des lieux stratégiques n’est qu’un des nombreux moyens pour réduire la circulation et agencer les rythmes des individus au quotidien.

Mais en bref….

  • travailler avec les entreprises et les citoyens;
  • réfléchir à de nouveaux services de mobilités;
  • fluidifier le trafic en harmonisant les horaires d’ouverture et la mobilité liée aux établissements d’enseignement;
  • ouvrir pour les travailleurs des CPE dans des lieux stratégiques pour faciliter les déplacements (près des stationnements incitatifs en périphérie, par exemple);
  • promouvoir la dé-mobilité (en valorisant d’autres formes d’organisation du travail, le travail à domicile, les espaces de coworking…

Une ville servicielle : une ville intelligente au service des citoyens

Pour terminer, juste un mot sur l’évolution des politiques temporelles et l’évolution du concept de ville intelligente.  La direction de la Prospective et du Dialogue Public, du Grand Lyon s’interroge sur le concept de ville servicielle, soit l’idée d’une ville organisée autour des activités de service.

La ville intelligente est un outil. C’est le dialogue, l’ouverture et l’effort de rapprochement entre les citoyens et une administration transparente qui fera le succès de toute nouvelle approche. L'idée de ville servicielle ajoute l'humain à la dimension purement technologique.

Ce qui permet d’envisager cette idée, c’est le concept de ville intelligente et l’expérience acquise depuis quelques années avec la prise en compte des rythmes individuels et sociaux par les politiques temporelles et les bureaux des temps.

Cette idée étant relativement récente, elle va évoluer avec le temps, mais elle semble plutôt incontournable.

Voici un extrait du document : Grand Lyon métropole servicielle. Quelles transformations pour l’action publique? Lyon, automne 2015.

Articuler ville intelligente et ville servicielle : La ville intelligente est la ville qui mise sur les technologies du numérique et l’analyse de données en temps réel pour optimiser son fonctionnement. Si ce choix offre des gains d’efficacité indéniables dans la gestion des flux urbains, la smart city ne peut se limiter à cela. Elle doit orienter l’usage de l’outil technique à la dimension des services pour affirmer cette dernière comme étant première dans l’ordre des finalités. Sinon, à se penser seulement comme un système de systèmes, il est fort probable que la ville, même dite smart, se déshumanise. C’est l’alerte de plusieurs grandes voix, …, qui pointent le risque de villes où rien ne vient rompre la prévisibilité. La ville servicielle représenterait ainsi la couche supérieure de la ville intelligente : penser la ville servicielle, c’est penser une ville intelligente qui n’est pas que données captées, mais qui se construit, aussi, sur du face-à-face entre producteurs de services et usagers,

Nous pourrons aussi nous inspirer de l’article du Journal les Affaires sur une mission Ville intelligente qui s’est déroulé du 28 mai au 3 juin 2016 dans les pays scandinaves à Helsinki et Copenhague. Un article sera publié sur les résultats de cette initiative.

Pas évidente ces notions de temporalité et de ville servicielle. Des idées qui bousculent les façons de faire habituelles, mais peut-être des idées qui pourraient nous sortir de certains écueils et aider toutes les parties prenantes à voir plus loin.

Date de dernière mise à jour : 26/03/2020

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